L'Agence du Service Civique fête ses 13 ans

Publié le 22.03.2023

A l’occasion du 13ème anniversaire du Service Civique célébré le 10 mars 2023, l’Agence revient sur les grands événements qui ont marqué le développement de cette politique de jeunesse au service de la société. Les propos des Présidentes et Présidents successifs de l’Agence du Service Civique ont été recueillis lors d’un temps dédié à la réflexion sur l’avenir.

Anniversaire Service Civique - 13 ans

Les anciens Présidents et Directeurs généraux de l'Agence du Service Civique se sont réunis pour fêter les 13 ans de l’Agence, avec Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du SNU

Créé en 2010, le Service Civique est pensé comme une réponse institutionnelle au désir d’engagement de la jeunesse, et à un besoin de la société française. Pour son fondateur, Martin Hirsh, premier Président de l’Agence : « C’est quelque chose qui est venu parce que les jeunes voulaient s’engager, qui correspondait à un besoin de la société ». Quel bilan tirer aujourd’hui de cette envie d’engagement venue des jeunes, 13 ans après la mise en place du dispositif ? Pour Martin Hirsch, «  il y a toujours la même envie, et la même envie autour de la table [réunissant les actuels et anciens présidents et directeurs généraux de l’Agence du Service Civique] de pouvoir y répondre. Il y avait 3 000 volontaires par an au début, aujourd’hui c’est 145 000 par an ».

Il y avait 3 000 volontaires par an au début, aujourd’hui c’est 145 000 par an

Martin Hirsch, Fondateur et premier Président de l'Agence du Service Civique

Créé en 2010, le Service Civique est pensé comme une réponse institutionnelle au désir d’engagement de la jeunesse, et à un besoin de la société française. Pour son fondateur, Martin Hirsh, premier Président de l’Agence : « C’est quelque chose qui est venu parce que les jeunes voulaient s’engager, qui correspondait à un besoin de la société ». Quel bilan tirer aujourd’hui de cette envie d’engagement venue des jeunes, 13 ans après la mise en place du dispositif ? Pour Martin Hirsch, « il y a toujours la même envie, et la même envie autour de la table [réunissant les actuels et anciens présidents et directeurs généraux de l’Agence du Service Civique] de pouvoir y répondre. Il y avait 3 000 volontaires par an au début, aujourd’hui c’est 145 000 par an ». Et en 13 ans, ce sont près de 700 000 jeunes qui ont réalisé un Service Civique.

A la suite des attentats terroristes de 2015 et dans un contexte d’élan national de solidarité, le Service Civique rentre dans une nouvelle phase de son histoire. Le dispositif fait face à une explosion de candidatures, symptôme d’un fort désir d’engagement d’une jeunesse au service de son pays. L’ancien Président de l’Agence, Yannick Blanc, s’en souvient comme un d’instant charnière : « Cela s’est traduit par le moment où on est passé de 50 000 à 140 000 jeunes en vitesse de croisière ça a été le changement d’échelle du Service Civique ». Ce développement sans précédent est porté par les annonces présidentielles à destination des jeunes : « C’est en 2016 lors des vœux à la jeunesse de François Hollande qu’il annonce que l’on va porter le Service Civique à 350 000 jeunes par an et créer la réserve citoyenne. C’était notre principal défi à ce moment-là, le changement d’échelle ».

 Alors que le Service Civique continue de grandir, la pandémie de la Covid frappe de plein fouet la société française en 2020. A nouveau, ce dernier fait ses preuves en accompagnant le pays dans cette crise inédite qu’elle traverse. Présidente de l’Agence au moment de la crise sanitaire, Béatrice Angrand se souvient de la volonté de contribution des jeunes générations : « pendant le Covid, le désir d’engagement des jeunes a été encore plus fort. Ils ont absolument voulu apporter leur contribution en allant aider les personnes les plus frappées par la crise. Ce que j’en retire comme réflexion pour l’avenir, c’est d’écouter ce que les jeunes nous disent ». Cette volonté d’être à l’écoute de la jeunesse s’est aussi traduit en propositions pour faire évoluer le Service Civique avec son temps : « Au sortir de cette crise, ce qu’ils souhaitent, c’est plus de reconnaissance et pouvoir coconstruire leurs missions en y ajoutant une dose forte si possible d’international et de citoyenneté européenne. Il y a à mon avis un pont important qui doit être fait entre les deux missions de l’Agence : Service Civique et programme européen ».

Ce qui est sûr, c’est que les jeunes nous posent très concrètement ce défi d’adapter l’offre de missions à la demande.

Nadia Bellaoui, Présidente de l'Agence du Service Civique

Et maintenant ? Face à l’évolution des aspirations de la jeunesse, le Service Civique apparaît toujours en phase avec les enjeux auxquels la société française est confrontée. Martin Hirsch voit dans le Service Civique « une idée jeune qui n’a pas pris une ride ». Pour autant, les formes d’engagement choisies par les jeunes générations ont évolué avec la nouvelle ampleur qu’ont pris certains défis comme la lutte contre le changement climatique. Ces changements interrogent la forme que va prendre le Service Civique à l’avenir pour s’y adapter. C’est le constat de la Présidente actuelle Nadia Bellaoui : « ce qui est sûr, c’est que les jeunes nous posent très concrètement ce défi d’adapter l’offre de missions à la demande. Et on peut penser qu’il s’agit à la fois de répondre à de nouvelles aspirations des jeunes, mais aussi de faire face à de nouvelles menaces, d’apporter des solutions à de nouveaux besoins. "