Amélie, volontaire dans la Solidarité

Publié le 19.12.2016

En butte avec son orientation, ne sachant pas vers quel métier se diriger, Amélie a effectué une mission de Service Civique en 2015, dans une maison de retraite. Cette expérience lui a permis de trouver sa voie.

C’est génial, je ne m’attendais pas à pouvoir découvrir ma voie en faisant un Service Civique, donc ça a été vraiment tout bénéfique pour moi

Amélie

En mission à l'EHPAD Saint-Anne d'Auvray à Châtillon (92)

Agence du Service Civique : En quoi consistait ta mission de Service Civique ?
Mon rôle était principalement d’accompagner les résidents dans leur vie quotidienne, dans l’accès à la vie sociale, citoyenne ou culturelle. Plus concrètement il s'agissait de les accompagner dans les activités du quotidien, des choses qu’ils ne pouvaient plus faire tout seul mais qu’ils auraient encore aimé faire. Par exemple, les accompagner faire leurs courses, de la lecture, une simple présence, des promenades dans le parc, en fauteuil ou à pied, des activités en animation, des missions très variées. Le but c’était vraiment d’apporter un accueil et un accompagnement personnalisé aux résidents. 

Pourquoi as-tu choisi cette mission de Service Civique ?
J’ai toujours apprécié les personnes âgées, donc quand j’ai vu cette mission de Service Civique, cela ne m'a pas posé de problème, je n’ai pas choisi ma mission de Service Civique en fonction du domaine médico-social. Mon choix est le résultat du feeling qui est bien passé avec la directrice, le cadre de la maison de retraite me plaisait vraiment beaucoup. J’ai senti que je pouvais faire des choses très bien dans cette maison mais pas vraiment du coup en lien direct avec le médico-social, dans un premier temps. 

Que veux-tu dire par "dans un premier temps" ?
Je dis dans un premier temps, parce que, très rapidement je me suis rendue compte que, au final, le secteur du médico-social offrait énormément de possibilités au niveau des métiers, et des métiers que je ne connaissais même pas avant d’arriver dans l’EHPAD. Kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien,... je n'avais aucune idée de l'existence de tous ces différents métiers avant et c’est comme ça que j’ai été amenée à découvrir le métier de psychomotricienne, que j’ai choisi d'exercer comme métier aujourd'hui. 

Avant d’être en Service Civique, tu savais un peu ce que tu voulais faire plus tard ?
L’orientation a toujours été une question problématique, j’ai cherché longtemps ma voie sans la trouver. A la fin du lycée, quand j’ai eu mon bac je me suis tournée vers une double licence d’histoire et d’anglais sans savoir ce que j’allais pouvoir en faire. Je pensais que j’allais avoir le temps de réfléchir à ce que je pouvais faire pendant mes années de licence. Ca n’a pas été le cas, c’est passé trop vite et je suis arrivée diplômée mais toujours au même point. Je ne savais pas quoi faire, je me suis inscrite en master pour préparer le CAPES d’histoire-géo mais sans plus de conviction que ça. 
C’est pour ça que j’ai arrêté, ça ne collait vraiment pas. 

Le Service Civique t'as permis de trouver ta voie professionnelle ?
Sur le plan personnel le Service Civique, m’a permis de m’épanouir et découvrir le public des personnes âgées. Et oui, sur le plan professionnel, j’ai découvert le métier que je voulais exercer, et du coup, c’est génial, je ne m’attendais pas à pouvoir découvrir ma voie en faisant un Service Civique, donc ça a été vraiment tout bénéfique pour moi. 

Depuis combien de temps as-tu terminé ton Service Civique ?
J’ai terminé mon Service Civique en août 2015 et ensuite j’ai enchaîné sur une école prépa pour les concours. J’ai réussi le concours en mai 2016 et j’ai commencé ma rentrée en septembre 2016. Je suis en première année de formation psychomotricienne à l’Hôpital de La Pitié Salpêtrière, pour une formation de 3 ans qui aboutit à un diplôme d’Etat. 

Recommanderais-tu à un jeune d'effectuer un Service Civique ?
Alors, quel que soit le parcours d’un jeune, je lui recommanderai forcément de faire un Service Civique. On apprend vraiment à être en équipe, on apprend à se connaître, à redécouvrir des aspects de sa personnalité qu’on ne soupçonnait peut-être pas, et sur le plan professionnel c'est une expérience au sein d’un milieu professionnel, ça permet d’avoir des acquis. C’est vraiment pas négligeable. 

Qu'est-ce que le Service Civique t'a apporté concernant l’engagement? Es-tu toujours engagée, et sous quelle forme ?
Depuis mon Service Civique, je continue d'aller à l’EHPAD, j’essaye de leur rendre visite, le plus régulièrement possible, tous les mois. J’y vais parce que j’adore mes petits papis et mamies, il y a une ambiance géniale. J’essaye de garder le lien là-dedans. Après, je continue à défendre et valoriser le Service Civique. J’en parle vraiment beaucoup autour de moi, et dès que j’ai l’occasion de pouvoir aller à des Congrès, comme aujourd’hui au Congrès de la FEHAP ou à n’importe quel évènement en lien avec le Service Civique, je le fais.  J’ai toujours aimé l’engagement, m’engager pour une cause qui me tient à cœur je sais que je le ferai et je continuerai de le faire. Pour le moment c’est le Service Civique et peut être que je me découvrirai d’autres causes mais pour le moment je reste sur le Service Civique, c’est quelque chose qui me plaît et j’ai envie de le valoriser 

Que dirais-tu à un jeune qui hésite à s'engager ?
Le Service Civique c’est génial !