Jérémy, volontaire dans l'Intervention d'urgence
Jérémy a réalisé son Service Civique au sein de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, en parallèle de ses études. Il revient sur cette expérience qui l’a rapproché de son souhait de devenir sapeur-pompier réserviste.
On est bien entourés, les équipes encadrantes sont toujours disponibles en cas de besoin
Jérémy, 19 ans
En mission à Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris
« J’ai fait un Service Civique parce que j'avais envie de me sentir utile, d'aider les autres, et le Service Civique au sein de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) correspondait le mieux à cette idée selon moi. Dans cette mission on ne nous proposait pas d'être un assistant, mais vraiment un acteur puisqu'à terme on pouvait remplacer un équipier secouriste. C’était ce qui me semblait être le meilleur moyen d’être « au contact ». C'était également l'occasion pour moi de sortir de la routine des études.
J’ai choisi la mission à la BSPP dans le but de me rendre utile, de pouvoir aider les autres. C’est chose faite, puisque cette mission nous permet de devenir équipier secouriste. Après quelques gardes en observateur pour comprendre comment se déroule une journée en caserne et sur interventions, on passe une formation aux premiers secours de 2 semaines à Créteil. Une fois le diplôme de secouriste en poche, on peut ensuite remplacer un sapeur-pompier dans le VSAV (Véhicule de Secours à Victimes). Parallèlement, je suis également à la fac à Paris 1. Dans la mission que j'ai réalisée, on devait effectuer un total de 31 gardes de 12 ou 24 heures à la caserne, sur un total de 10 mois. Ça représente un peu moins d'une garde toutes les semaines. C’est assez soutenu, mais l'avantage c'est qu'en cas de contrôle à la fac, je pouvais prendre ma garde une autre semaine ou même pendant les vacances. Il faut juste s'organiser à l'avance avec la caserne, et surtout bien s'organiser dans le travail de la fac.
Pour concilier Service Civique et études, il faut vraiment bien s’organiser. Il faut bien se renseigner sur la durée de la mission et être sûr de ses capacités de travail avant de s’engager.
Je dirais que le Service Civique m’a permis de mieux réaliser mon projet d’avenir. En effet, je projetais déjà de devenir réserviste au sein de la BSPP, seulement je n’avais pas les moyens de me payer la formation aux premiers secours requise qui coûte environ 500€, à moins de passer par les organismes associatifs. Grâce au Service Civique, j’ai pu obtenir cette formation. Si tout se passe bien, dans 1 mois je devrais pouvoir reprendre l’activité d’équipier secouriste au sein de la BSPP.
Au final je conseille fortement à mon entourage de faire un Service Civique. C’est une belle expérience humaine, on apprend plein de choses, on découvre d’autres univers. En plus on est bien entourés, les équipes encadrantes sont toujours disponibles en cas de besoin. Sur une mission de 10 mois, je n’ai pas vu le temps passer. C’est presque dommage qu’on ne puisse pas renouveler notre contrat… »