Le Service Civique, une solution pour les jeunes face à la crise

Publié le 28.01.2021

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, le Service Civique peut constituer une réponse pour aider de nombreux jeunes à trouver du sens, des repères et un accompagnement en cette période difficile, tout en acquérant des compétences nouvelles reconnues dans le monde du travail.

Les jeunes volontaires sont indemnisés à hauteur de 619,83 euros nets par mois. Le gouvernement vient d’annoncer que la majoration supplémentaire de 108 euros de cette indemnité, prise en charge par l’Etat et initialement prévue pour les étudiants boursiers sur critères sociaux des échelons 5, 6 ou 7, bénéficiera désormais à tous les boursiers.

Par ailleurs, les étudiants volontaires du Service Civique pourront désormais bénéficier d’une modulation de leur durée hebdomadaire d’engagement (24 h minimum sur la durée globale leur mission) afin de pouvoir concilier au mieux leur emploi du temps avec leurs études.

« Ces nouvelles mesures permettront aux étudiants d’avoir l’opportunité de participer à une mission d’intérêt général, en rompant le sentiment d’isolement que certains peuvent éprouver depuis le début de la crise sanitaire, tout en apportant un soutien financier, les missions de Service Civique étant indemnisées ».
Sarah El Haïry, Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports chargée de la Jeunesse et de l’Engagement

Par le biais de ce cadre d'engagement citoyen, le jeune peut ainsi agir au service des autres, gagner en confiance, en estime de soi et en compétences, tout en préparant son avenir personnel, éducatif et professionnel.

Le Service Civique permet de révéler les aspirations des volontaires et s’inscrit dans l’élaboration d’un projet d’avenir, qu’il s’agisse de découvrir une vocation, de reprendre ses études ou de se réorienter.
86 % des jeunes ayant effectué une mission de Service Civique se disent satisfaits de cette expérience et 94 % le recommanderaient à leur entourage (enquête post-Service Civique 2019).

« Le Service Civique est une réponse concrète proposée aux jeunes qui sont aujourd’hui très impactés par la crise. Il s’agit de leur donner toutes les clés pour leur permettre de s’épanouir en tant que citoyen. La majorité des volontaires déclarent d’ailleurs qu’ils ont le sentiment de s’aider eux-mêmes en aidant les autres. ». Béatrice Angrand, Présidente de l’Agence du Service Civique

Une contribution significative durant la crise sanitaire.

Bien qu’impactés par la crise sanitaire dans l’accomplissement de leur mission, les volontaires en Service Civique ont fait le choix de poursuivre leur engagement au service des autres.
Leur mobilisation pour l’intérêt général est très concrète et bénéfique pour eux, pour les structures qui les accueillent ainsi que pour les publics bénéficiaires. A titre d’exemples :

  • ils aident aux devoirs à distance, contribuant ainsi à la lutte contre le décrochage et les inégalités scolaires ;
  • ils contribuent à la lutte contre l’isolement et la solitude des personnes âgées et des publics particulièrement vulnérables en période de crise ;
  • ils participent à la distribution de produits de première nécessité aux personnes démunies afin de limiter les déplacements et la propagation du virus.

Toujours plus de missions au service de l’intérêt général

Le président de la République a annoncé, le 14 juillet 2020, la création de 100 000 missions supplémentaires par an, destinées notamment à répondre encore d’avantage aux enjeux majeurs de la crise actuelle (lutte contre la Covid-19, solidarités intergénérationnelles comme l’illustre par exemple l’objectif de 10 000 missions pour accompagner les personnes âgées isolées ou vulnérables, continuité pédagogique, inclusion,…) et aux besoins sociaux et sociétaux de notre pays (transition écologique, égalité femme-homme, lutte contre les discriminations,…).

Au total, plus de 500 000 jeunes se sont déjà engagés en Service Civique depuis 10 ans. Âgés de 21 ans en moyenne, les volontaires sont 24 % à présenter un niveau inférieur au bac, 43 % un niveau bac ou équivalent et 33 % un niveau bac +2 ou supérieur.

Le communiqué en PDF

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