Baromètre IFOP 2022

Publié le 11.10.2022

Connaissance, représentations et potentiel d'attractivité du Service Civique Regards croisés entre les 16-25 ans, les 26 ans et plus et les responsables des ressources humaines

D’années en années, le Service Civique s’ancre dans le paysage français de l’engagement. Qu’il s’agisse du grand public, des jeunes ou des recruteurs, ils sont de plus en plus nombreux à connaître une personne ayant réalisé un Service Civique et la notoriété du dispositif s’affermit en particulier chez les moins de 25 ans.

Le Service Civique bénéficie d’une bonne image auprès d’une très large partie de la population (autour de 90% pour l’ensemble des publics) et le dispositif ressort aujourd’hui comme un facteur de consensus d’un point de vue socio-démographique comme politique.L’attractivité du dispositif demeure dans l’opinion. Trois quarts des parents ayant un enfant âgé entre 16 et 25 ans aimeraient que ce dernier réalise un Service Civique et plus d’1 jeune sur 2 se déclarent intéressés par le fait d’entrer en mission.

Parmi les 10 domaines d’action assignés au Service Civique, les jeunes citent en premier le sport comme celui qui les attire le plus s’ils devaient réaliser une mission (18%), suivi par l’environnement (17%), la culture et les loisirs (15%), et la santé (13%). Cette hiérarchie est assez stable ces dernières années.

La dimension d’insertion sociale et professionnelle domine les perceptions à l’égard du Service Civique mais l’aspect engagement / utilité est bel et bien présent dans les représentations associées au dispositif, notamment chez les jeunes.

Parallèlement, le dispositif est bien valorisé par les responsables RH dans le cadre de leurs activités de recrutement. 71% d’entre eux considèrent ainsi que le Service Civique peut constituer un atout auquel ils prêtent attention dans un CV et 63% déclarent que cela peut même les inciter à recruter une personne.

Alors que l’environnement et plus particulièrement le changement climatique polarisent les attentions, les jeunes privilégient à cet égard les modes d’action directs, à hauteur d’homme. Dans ce contexte, près de 8 jeunes sur 10 estiment que le Service Civique est un bon moyen pour développer l’engagement des jeunes en faveur de l’environnement.