Association déclarée

ASS INTERNATIONALE YAHAD IN UNUM

L’association « Yahad-In Unum » est une association à but non lucratif (loi de 1901), fondée en janvier 2004 par le Père Patrick Desbois. Depuis sa création, Yahad a pour mission de recueillir les preuves de la Shoah par balles et du génocide des Roms par les unités mobiles nazies en Europe de l’Est durant la Seconde Guerre mondiale et l’identification systématique des sites d’extermination. Afin de mettre en avant ce chapitre de l’histoire trop méconnue, l’association a mis au point une méthode unique d’interviews des témoins des génocides. Les fusillades perpétrées à l’Est de l’Europe par les unités allemandes n’étaient pas commises en secret, mais sous les yeux des villageois, qui ont accepté de parler aux équipes de Yahad – In Unum souvent pour la première fois. L’association a fait plus de 170 missions de recherche (20 séjours de recherche par an), a interviewé 7001 témoins de la Shoah par balles et a localisé 2907 sites d’extermination. Le travail d’enquête se poursuit dans 11 pays : Ukraine, Russie, Biélorussie, Pologne, Roumanie, Moldavie, Lituanie et la République de Macédoine, Lettonie, Estonie et Slovaquie. Les résultats de recherche de l’association sont aujourd’hui enseignés dans des universités dans le monde entier : à Georgetown University (Washington, USA), à l’Université de la Sorbonne - Paris I, etc. En outre l’association forme des centaines de professeurs chaque année en Europe et aux États-Unis. Le travail de Yahad – In Unum permet notamment de mettre en lien l’antisémitisme et ses conséquences criminelles. En 2016, l'association a ouvert un musée sur la Shoah au Guatemala, le premier en Amérique latine, où des programmes éducatifs sont mis en place en partenariat avec le Ministère de l'Education pour enseigner l’histoire de la Shoah, mais également pour sensibiliser les jeunes visiteurs aux problèmes de violence dans le pays. Depuis 2015, l’association enquête également sur le génocide des Yézidis, une minorité persécutée par Daech depuis l’invasion du mont Sinjar en août 2014. En plus de documenter le génocide en interviewant les survivants du génocide, l’organisation œuvre au retour à la vie des personnes persécutées. Ce nouveau projet de l’association nommé « Back to life » a pour but de recueillir les témoignages de ces survivants des crimes de Daech, mais également de leur réapprendre à vivre, à se réintégrer la société irakienne paisiblement. Aujourd’hui deux centres particulièrement destinés a venir en aide aux enfants former de force comme terroristes par Daech accueillent des centaine d’ enfants et de jeunes adultes chaque années. Ils offrent des cours d’alphabétisation, des activités sportives, de loisir, mais aussi des cours d’éducation civique (tel que par exemple un apprentissage de la mixité) et un accompagnement psychologique. En outre, l’association a créer deux centres visant à aider les femmes victimes des crimes de Daech (en particulier l’esclavage sexuel) en leur offrant une formation en couture mais aussi un accompagnement psychologique.

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