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Le Service Civique à l’International est une opportunité unique pour les jeunes de s’engager à l’étranger, de vivre une expérience enrichissante tout en contribuant à des projets relevant de tous les domaines d’action du Service Civique.
Le Service Civique à l’international n’est pas un dispositif distinct du Service Civique classique. Il répond aux mêmes critères et caractéristiques en termes de public éligible, de durée et de contenu de mission. Les montants de l’indemnité et de la prestation de subsistance sont également les mêmes. Cette dernière peut prendre la forme de la mise à disposition d’un hébergement ou à la restauration dans le pays d’accueil. Les Missions de Service Civique à l’international s’effectuent par le biais de l’intermédiation. Un organisme local à l’étranger peut accueillir un volontaire en Service Civique, même s’il n’a pas d’agrément, à condition qu’un organisme français déjà agréé mette à disposition ses volontaires auprès de lui. Cette disposition est prévue par le code du service national : l’organisme agréé de droit français assure alors la gestion administrative de l’agrément, tandis que l’organisme d’accueil non agréé supervise la mission sur le terrain. Tout organisme agréé pour l’envoi en mission internationale bénéficie d’une subvention (113, 70 €) pour la prise en charge de la protection sociale des volontaires durant l’exercice de leur mission.
Le Service Civique à l’International a pour principale caractéristique de reposer sur un partenariat solide et équilibré entre un organisme français d’envoi (agréé par l’État) et un organisme local d’accueil dans le pays hôte. Cette collaboration est essentielle pour garantir la qualité, la pertinence et la pérennité des missions proposées. A l’étranger, seuls les organismes à but non lucratif et les personnes morales de droit public peuvent accueillir des volontaires en Service Civique.
Les deux organismes définissent ensemble les objectifs, les activités et les modalités pratiques, en veillant à ce que la mission réponde à un besoin partagé identifié localement et non à une logique d’envoi unilatérale. Avant, pendant et après la mission, les deux organismes communiquent pour ajuster le projet, résoudre d’éventuels problèmes et évaluer l’impact.
1. Prérequis et processus administratif
Tout organisme souhaitant envoyer des volontaires à l’étranger doit faire préalablement s’assurer que son agrément contient l’ensemble des éléments nécessaires. L’ajout d’une destination s’effectue à l’échelle d’une mission agréée et nécessite donc un avenant à l’agrément.
Par ailleurs, dans les pays en dehors de l’espace européen, l’organisme doit demander un avis consultatif par pays et par partenaire local à l’Espace Volontariat de France volontaires, si la mission se déroule dans un pays d’intervention de France Volontaires, ou au service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France des pays concernés.
2. Rôles et responsabilités des partenaires
- L’organisme agréé en France se charge de la sélection et préparation des volontaires. Elle assure le recrutement, la réalisation de la formation civique et citoyenne, et l’accompagnement administratif, la gestion des indemnités, le suivi administratif et l’obtention des visas nécessaires au départ. Depuis la France, l’organisme agréée assure un encadrement à distance : supervision du volontaire, évaluation des activités, médiation en cas de besoin. Il garantit la qualité de l’expérience, le respect des principes fondamentaux du Service Civique et la sécurité des volontaires.
- Les volontaires ne peuvent partir en mission qu’une fois les contrats validés par l’Agence de Services et Paiements (ASP).
- L’organisme d’accueil dans le pays hôte assure l’accueil et l’intégration du volontaire, met, en fonction du partenariat, à disposition un logement, garantit l’immersion culturelle et le soutien logistique et apporte tout le long du séjour un accompagnement bienveillant et sécure. L’organisme local apporte son expertise du terrain, tandis que l’association française peut apporter des ressources pédagogiques pour mieux appréhender le service civique français, des méthodes ou un réseau international.
3. Exemples concrets de collaboration
- Mission d’éducation : Une association française spécialisée dans l’éducation envoie un volontaire dans une école locale au Sénégal. L’association sénégalaise organise l’accueil, accompagne le volontaire aux spécificités locales. Le volontaire français apprend, s’imprègne des méthodes locales, sous le regard bienveillant de ses tuteurs locaux.
- Projet environnemental : Un volontaire en service civique réalise au sein d’une ONG locale au Vietnam des actions en faveur de la sensibilisation au recyclage. L’association française accompagne par le partage de ressources pédagogiques et l’échange de pratiques, tandis que l’association vietnamienne organise les ateliers et le suivi des actions sur le terrain.
- Les missions sont aussi variées que les destinations qu’elles traversent. Les volontaires animent, partagent la langue française comme un pont entre les cultures, sensibilisent à l’écologie, font de l’aide humanitaire, apportent soutien aux actions existantes des ONG locales. Et puis, il y a la culture, le sport, qui sont également des domaines d’actions qui rassemblent les organismes experts de ces secteurs.
4. Bénéfices du Service Civique à l’international
- Pour le volontaire : Une expérience encadrée, sécurisée et enrichissante, avec un double accompagnement (local et français). L’expérience internationale du Service civique reste un engagement à part entière, une opportunité proposée aux jeunes, pour servir une cause qui leur tient à cœur au-delà des frontières. Au contact d’autres populations, ils deviennent acteurs d’un monde plus solidaire, tout en y puisant une expérience transformatrice au niveau personnel.
- Pour l’organisme d’envoi : Une légitimité renforcée, une meilleure connaissance des enjeux internationaux, des partenariats durables, l’acquisition d’un réseau international.
- Pour l’organisme local : Un soutien humain de pair à pair, une ouverture à de nouvelles méthodes, une visibilité accrue.
5. Garanties et engagements
- Convention de partenariat : Un document formalise les engagements de chaque partie (objectifs, moyens, durée, évaluation).
- Respect des cultures : Les missions sont conçues pour s’inscrire dans les pratiques locales, tout en respectant le cadre général du service Civique
- Sécurité et éthique : Les deux associations veillent au respect des droits du volontaire et des populations locales.
En résumé
Toutes ces missions, cependant, ne s’improvisent pas. Elles sont portées par des organismes agréés, ces acteurs qui, en France, sélectionnent et préparent les volontaires, avant de les confier à des partenaires locaux, chargés de faire découvrir un pays, une culture dans un cadre respectueux des fondamentaux du Service Civique

